La décision d’emmener notre bébé de 19 mois avec nous à New York, a très vite été prise. On ne se voyait pas du tout partir aussi loin d’elle, puis nous avions aussi très TRÈS envie de vivre ce voyage à 3, qu’on imaginait déjà incroyable. À notre retour, je me suis dit que cela pourrait être une chouette idée de partager notre expérience, puisque j’avais trouvé que peu d’avis positifs sur le fait de partir à NYC avec un bébé. La plus part des témoignages que j’avais vu ou entendu déconseillaient ce type de voyage avec un enfant en bas âge.
AVANT DE PRENDRE SA DÉCISION
Savoir le type de voyage souhaité
Je pense qu’avant tout et surtout avant d’écouter les peurs et croyances des autres, il faut savoir quel type de voyage on souhaite : un voyage en amoureux pour couper totalement (NY à deux, doit être très sympa à vivre), ou en famille (avec l’organisation qui va avec). On a opté pour la deuxième, parce que nous avons déjà eu la chance de faire de très beaux voyages rien que tous les deux (et il y en aura évidement d’autres), alors celui-ci on voulait le faire à 3 ! D’autant plus, que je garde Lola à temps plein, du coup j’avais très envie de vivre autre chose avec elle. Et à côté, mon mari qui ne la voit pas beaucoup la semaine, voulait en profiter +++.
Prendre en compte l’âge de son bébé
Lola avait 18 mois, presque 19 quand on était à NY. Alors, même si, au moment ou nous avions réservé (9 mois auparavant), on ne savait pas exactement comment elle serait à cet âge là, on se doutait quand même, que son rythme, serait plus facilement « maniable ». Et qu’elle vivrait plus son expérience new-yorkaise, en étant d’avantage consciente de ce qu’elle allait voir et vivre.
Et effectivement, on a adoré la voir curieuse, s’émerveiller, jouer dans des parcs et interagir avec toutes les personnes qu’elle a pu croiser. C’est, je trouve, un super âge pour voyager avec son bébé. On avait déjà adoré partir à Lanzarote, quand elle avait 12 mois, mais là, le fait qu’elle soit encore plus éveillée, a rendu ce voyage à New York, magique !
Je trouve ça important de prendre en considération l’âge de son bébé, puisqu’à quelques mois près, le voyage peut être, totalement différent niveau organisation, rythme etc.
VOL DE 7 HEURES AVEC UN BÉBÉ
Comme tous parents, on appréhendait un peu les 7h de vol avec une petite fille de 18 mois. Nous n’avions pas trop envie d’être le cauchemar des autres passagers. De plus, pour notre propre confort, nous redoutions que le vol soit long aussi bien pour nous que pour elle. Au final, il y a eu quelques pleures de fatigue, pendant les premières minutes à l’aller et au retour, ainsi qu’un peu d’agacement sur la fin du trajet aller. Mais sinon, Lola a été d’une très bonne compagnie et le vol est passé, relativement vite.
À l’aller, on lui a donné un biberon pendant le décollage. Ensuite, elle a joué avec les nouveaux jouets que nous avions pris spécialement pour ce voyage. Elle a mangé, puis on a procédé à un changement de couche : pour cette première partie de vol, Lola a été bien occupée. Elle a ensuite enchaîné avec un dodo de deux bonnes heures. À son réveil, elle a de nouveau joué, mangé, et nous avons marché un peu dans l’avion avec elle. Elle a commencé à s’impatienter légèrement avant l’atterrissage. Au niveau de la tenue, on lui avait mis une tenue confortable + une gigoteuse pour dormir.
Pour le retour, nous avons demandé s’il était possible de lui servir directement son repas (le vol était à 19 h 45 et elle était déjà KO). Une fois son repas terminé, elle s’est endormie d’une traite jusqu’à l’atterrissage ! On l’avais mise en pyjama et rajouté la gigoteuse au moment du dodo.
NOTRE ORGANISATION À NEW YORK AVEC LOLA
On nous a beaucoup dit et j’ai beaucoup vu aussi dans des articles de blog, que « NY c’est déjà sport, mais avec un bébé c’est pire ! » , ou encore « Vous n’allez pas assez en profiter ». Verdict : On en a profité à fooooond. Par contre, ce n’est pas faux, NY c’est sport. Mais chacun donne le rythme qu’il souhaite à ses vacances, et comme tout, il s’agit d’une question d’organisation et d’envie !
Avant de partir, j’avais préparé le programme de nos journées et réservé les activités. C’est un gagne temps et une charge mentale en moins : on avait plus qu’à préparer le sac du jour pour toute la famille, suivre notre planning et nos envies du moment. Toutes nos journées ont été, grâce à cette préparation en amont, ultra bien optimisées et surtout réalisables avec les besoins et le rythme d’une petite en bas âge. Dans une journée on avait donc, nos essentiels à voir à NY + les temps de repas + les temps de dodo + les temps de jeux, sans que ce soit une course effrénée.
Siestes, décalage horaire & sommeil
Lola a besoin de ses heures de sommeil. Alors, bien que son rythme a forcement été chamboulé, on a été attentifs, à ce qu’elle ait chaque jour ses temps de siestes. On est rentrés 2 fois à l’hôtel pour se reposer une partie de l’après midi. Les autres jours, elle a pu faire des siestes en poussette et en porte bébé. Mais comme, elles n’étaient pas autant réparatrices, qu’habituellement, le soir on la couché tôt, vers 19h. Il y a eu quand même, deux soirs, où on l’a mise au lit plus tard (22h/22h30). Mais un soir (le mardi à Time Square) elle s’était endormie en porte bébé, et le vendredi où nous avions été au restaurant à Brooklyn, elle s’était endormie en poussette sur le chemin du retour.
C’est le seul tout petit bémol, que je pourrais dire à avoir eu Lola avec nous à NY, on a pas trop pu profiter des soirées. Mais on était, nous aussi fatigués, du coup ça ne nous a pas dérangé de rester tranquille dans la chambre. C’est ça la vie de parents : savoir adapter ses propres envies, pour les besoins de son bébé🫶🏻
Pour le décalage horaire, on s’est tous les trois très vite mis sur le bon fuseau. Il y a eu juste le premier matin, où Lola était réveillée à 3h du matin 😅 D’ailleurs, elle a dormi dans le lit parapluie de l’hôtel, à côté de nous et ça c’est super bien passé !
Les repas de Lola à NYC
C’était ma plus grosse crainte, qu’elle ne mange pas assez et pas correctement. À savoir, que Lola est un petit poids, donc on veille à ce qu’elle ait bien toutes ses portions chaque jour.
Niveau lait, on avait pris assez pour la semaine. On a simplement dû racheter un peu d’eau sur place. Pour le solide, j’avais emmené des gâteaux, des compotes à boire, j’avais également fait un pot de compote de pommes maison. Et j’avais prévu, le premier repas du midi et du soir. En plus dans l’avion elle a eu de quoi manger. Du coup, on a pas été dans l’urgence de faire directement des courses pour elle.
Pour la suite, elle a pas mal grignoté dans nos assiettes. Egalement, on avait trouvé en grandes surfaces, des compotes à boire salées, pour le midi et pour le soir. Je ne connaissais pas du tout, mais ça nous a ultra bien dépanné. On avait aussi refait au Whole Foods, le plein de yaourts, de fruits et des petits gâteaux salés pour la faire patienter.
Un bébé à NY peut-il s’amuser ?
Découvrir NY, se résume en grandes lignes, à beaucoup marcher, visiter et prendre le métro. Du coup Lola a fait beaucoup de poussette et de porte bébé, ce qu’elle apprécie. Mais forcement, à 19 mois, elle a un grand besoin de se dégourdir les jambes et de jouer. Et NYC, bien que rempli de buildings et de monde est finalement, tout à fait adapté à cela, puisqu’il y a beaucoup de parcs, pour se poser et courir dans l’herbe. Mais également beaucoup d’aires de jeux pour enfants, avec balançoires, sable, toboggans, et où les petits écoliers se retrouvent à la sortie des classes.
Elle a aussi apprécié les activités qu’on faisait la journée (monter en haut des buildings, manger sur la place du Rockfeller Center, prendre le ferry, voir les écureuils à Central Park…). On a dû gérer des pleurs de fatigue au moment du One Summit Vanderbilt. Et également, une ou deux fois dans la rue, mais le porte bébé + une petite chansonnette de maman et op mini Lola s’est vite endormie.
De manière générale, on a jamais ressenti, le fait que notre fille n’avait pas « sa place », dans cette grande ville. Au contraire, on a croisé beaucouuuup de poussettes, ce qui reflète très bien l’esprit Kids Friendly qu’il y a à New York : Dans le métro, les New-Yorkais me laissaient, sans hésiter, leur place quand ils me voyaient avec Lola en porte bébé. Au restaurant, elle a eu droit à des crayons pour dessiner et toujours une chaise adaptée. Dans la rue, tout le monde répondait très chaleureusement au « coucou » que leur envoyait Lola.
C’est vrai, beaucoup d’avis déconseillent un tel voyage avec un jeune enfant. Les arguments reviennent souvent sur les contraintes de la ville : le rythme effréné, les longues distances, ou encore la gestion du quotidien avec un petit. Mais nous étions convaincus que c’était faisable et, surtout, que cela pouvait être une expérience inoubliable en famille❤️
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