On m’avait dit que partir vivre l’expérience d’une année en road trip allait me changer, et une fois de retour en France, je n’ai pas vu d’énormes changements. Mois après mois, je me suis aperçue, que grâce à ce voyage, c’est finalement tout mon mode de vie qui avait changé. Depuis que j’ai découvert la van life, je me suis largement rendue compte que le bonheur ne se trouve pas dans le nombre d’objets que l’on possède. Aujourd’hui, l’idée de se focaliser sur l’être plutôt que sur l’avoir, a trouvé tout son sens dans ma vie.
UN MODE DE VIE MINIMALISTE
Parce que j’en vois déjà quelques-uns venir, minimaliste ne veut ni dire ne rien avoir, ni être radin. C’est simplement, et sans règles précises, vivre avec l’essentiel pour soi, sans tomber dans le piège de la surconsommation. C’est réduire ce que l’on possède, pour apprécier ce que l’on a, pour une vie plus simple, sans encombrement, et de ce fait plus heureuse. Vivre avec moins, c’est devenir plus responsable, en arrêtant de gaspiller. Ce n’est pas la perfection qui est recherchée, mais le simple fait de s’améliorer progressivement.
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PRENDRE CONSCIENCE DE SES POSSESSIONS
Cette prise de conscience pourra peut être venir au moment d’un déménagement, porter des cartons avec des objets dont on ne se sert pas fait réfléchir. D’un décès d’un proche, où l’on se rend compte à quel point on peut accumuler beaucoup trop de choses lors d’une vie. Par des lectures, ou le fait d’en avoir marre d’avoir trop de choses chez soi. D’un voyage dans un pays plus pauvre. Ou voyager en sac à dos avec trois fois rien. Et c’est ce dernier exemple qui m’a fait prendre conscience. Bien que je n’ai jamais été une trop grosse consommatrice, mais lors de mon départ, j’avais déjà hâte de retrouver mes habits, mes objets de décoration, mes produits de salle de bain. Et avec mon chéri nous avions même programmé à notre retour de faire une grosse journée shopping. Au final, après avoir vécu et très bien vécu avec le strict nécessaire pendant un an, en rentrant, au lieu d’acheter, j’ai fait un énorme tri sur plusieurs mois, de tout ce dont je n’avais pas besoin. Et évidement, que je vais continuer d’acheter, mais de façon différente.
DÉSENCOMBRER, TRIER, GARDER L’ESSENTIEL
Encore une fois, le but n’est pas de finir qu’avec une chaise et un matelas pour vivre, mais de se débarrasser de tout le superflu, pour ne garder que l’essentiel. L’idée est « une place pour chaque chose et chaque chose à sa place » . Et il y a des avantages à cela : savoir exactement où est tel objet et ne plus perdre son temps à le chercher de partout, ou carrément devoir en acheter un nouveau. Et également, avoir moins de choses, c’est moins de désordre à la maison, et donc moins de rangement à faire ! Dans une démarche écologique, le tri doit se faire de manière raisonnée, vendre et donner ce qui en bon état, et ne jeter qu’en dernier recours. Et surtout l’important et d’aller à son rythme, et ne pas se frustrer à se débarrasser d’un objet trop rapidement.
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CHANGER SON MODE DE CONSOMMATION
Une fois qu’on a commencé un désencombrement de son intérieur, il faut veiller à ne plus faire rentrer trop et n’importe quoi chez soi. Voici quelques astuces pour garder ce nouvel équilibre :
- Ne pas accepter les objets gratuits (échantillons, stylos d’entreprises, gadgets…)
- Prendre le temps de réfléchir avant un nouvel achat : est ce que j’en ai déjà un similaire ? où vais-je le ranger ? en ai-je besoin ?
- Acheter moins, mais de meilleur qualité
- Ne pas se laisser piéger par les périodes de soldes qui poussent à acheter en masse
- Prévenir ses proches sans les offenser que vous ne souhaitez plus recevoir de cadeaux matériels, ou leur donner des idées de cadeaux utiles dont vous avez besoin
- Ne pas faire de trop grosses courses, pour ne pas gaspiller. Et privilégier les commerçants de sa ville plutôt que les grosses industries.
- Finir un produit avant d’en acheter un nouveau (avoir un stock à l’avance pousse à consommer plus rapidement le produit)
- Réparer, recycler, ou emprunter un objet plutôt qu’acheter
- Faire soi même certains produits
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8 Comments
Julie Mortier
10 octobre 2020 at 12 h 16 min« Au final, après avoir vécu et très bien vécu avec le strict nécessaire pendant un an » : j’aime beaucoup cette phrase et l’idée qu’il y a derrière ! C’est vrai on vit avec trop et ça ne nous rend pas spécialement plus heureux !
J’ai un autre exemple perso : je suis venue vivre en Espagne il y a deux ans avec 2 valise de 10kilos et 2 de 20 kilos …. Aujourd’hui, après 2 ans il y a des vêtements / accessoires que je n’ai toujours pas mis après 2 ans !!! Un gros tri s’impose.
Jolie comme toi
11 octobre 2020 at 14 h 24 minHello, merci pour ton passage ici 🙂
Mon road trip en Australie avec mon chéri m’a vraiment fait prendre conscience de ça, je n’ai ressenti aucun manque matériel et ça fait du bien de s’en défaire !!
Haha bon courage pour ton futur tri alors, t’en seras que plus satisfaite 🙂
Marie - Meeri Wild
12 octobre 2020 at 4 h 52 minJ’avais amorcé un gros tri avant mon départ en Nouvelle-Zélande, et je dois dire que mon road-trip ici accentue encore plus mon minimalisme. Je sais que comme toi en rentrant (si je rentre un jour 😂) je ferais à nouveau du tri dans mes cartons pour m’alléger encore sur certaines choses. Ça fait du bien au mental et au moral, en plus d’être beaucoup plus pratique pour le ménage !
Jolie comme toi
12 octobre 2020 at 19 h 24 minPareil que toi, j’avais commencé un tri avant le départ et le road trip à accentué 🙂
Et finalement, ça fait vraiment du bien de moins avoir !!
Julie
17 octobre 2020 at 22 h 07 minJe te rejoins à 100 %. Je ne sais pas si c’est mon année sur les routes australiennes qui m’a fait prendre conscience de tout cela pour ma part. J’ai l’impression que cette prise de conscience et venue plus tard (pendant le confinement, j’ignore pourquoi). J’ai déjà vendu la moitié de ma garde-robe, mais il y a encore certaines choses dont j’aimerais me débarrasser (c’est en cours ^^).
Merci pour cet article qui me motive dans cette démarche ! 🙂
Jolie comme toi
19 octobre 2020 at 14 h 39 minMerci Julie pour ton passage sur mon blog et ton partage d’expérience 🙂 Et tu verras que finalement on trouve toujours des choses dont on n’a plus envie ou plus besoin. Même après plusieurs mois de gros tris, mon « sac à donner » continu de se remplir petit à petit 🙂
Charlotte - Lost Somewhere
18 octobre 2020 at 11 h 44 minTrès inspirant comme article ! La première chose que j’ai faite en rentrant chez moi après mon road-trip en Australie a été de faire un immense tri dans mes affaires. Je me suis demandée pourquoi j’avais AUTANT de choses alors qu’avant, je pensais ne jamais en avoir assez. Donc je suis bien d’accord avec toi, la van life ouvre l’esprit sur tellement de choses, dont celle-ci qui n’est pas des moindres 🙂
Jolie comme toi
19 octobre 2020 at 14 h 42 minMerci Charlotte 🙂 Pareil avant j’avais cette sensation de jamais avoir assez, mais finalement c’est parce que j’avais trop de trucs dont je ne me servais plus, et enlever tout ce surplus m’a permis de mieux voir ce que jamais déjà 🙂 Et je suis contente d’avoir trouvé cet équilibre grâce au voyage !